
Aventure / Science-fiction (2019)
Thèmes abordés : Fin du monde, road trip postapocalyptique, extraterrestres, complot, humanité.
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Si on vous disait que demain, votre ville était rayée de la carte ?
Si vous deviez fuir à la campagne, chez un ami dont la maison cache un secret qui va changer votre vie ?
Pour Vincent, c’est arrivé en avril. Le jour de sa rencontre avec Karine.
Qui est-elle ?
Quel est son lien avec l’explosion des grandes villes ?
Pourquoi tient-elle à se rendre à Sedona, Arizona ?
Car s’il existe de meilleures dates que la fin du monde pour tomber amoureux, se pourrait-il que leur amour soit notre ultime espoir ?
Une aventure haletante, un road trip à travers les États-Unis, une chasse à l’homme impitoyable, une machination implacable doublée d’une histoire d’amour entre deux êtres réunis par le destin… ou autre chose…
Disponible :
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2,99 € (eBook)
18,90 € (broché)
Disponible en version papier & numérique – lecture instantanée possible sur Kindle, iOS, Android. Inclus dans Kindle Unlimited.
Informations additionnelles
Auteur : Philippe Meisburger.
Nombre de pages : 477.
Date de rédaction du premier jet : Novembre 2015 – Avril 2016.
Date de parution : 19 juillet 2019.
Format : 22,86 x 15,24 x 3,05 cm.
Poids : 798 grammes.
Nombre de mots : 149.092 mots.
Nombre de signes (espaces comprises) : 873.625 signes.
Mots clés :
Action · Amour · Aventure · Aveugle · Base secrète · Cavale · Complot · Coup d’État · Évasion · Extraterrestres · Fantastique · Fin du monde · Fuite · Machination · Merveilleux · Rébellion · Rebondissements · Road trip
ISBN : 979-88-425-7966-2

🎬 La bande-annonce officielle de C’est arrivé en avril
Plongez dans l’univers de C’est arrivé en avril avec son booktrailer officiel. Véritable bande-annonce de cinéma, il met en images ce thriller d’anticipation et en restitue toute la tension. En quelques minutes, découvrez l’ambiance, le rythme et les personnages clés de cette course contre le temps :

Extrait gratuit : les premières pages de C’est arrivé en avril.
Plongez dans l’univers de C’est arrivé en avril dès maintenant. Téléchargez et lisez gratuitement les premières pages du roman, qui s’ouvrent sur une scène intense : l’explosion de Manhattan, au matin du 11 avril. Mais comment l’équipe de tournage savait-elle ?
Cet extrait vous permet de découvrir le style, l’ambiance et les enjeux du livre avant d’aller plus loin dans l’aventure :
Les premiers chapitres sur le web :
1.
Jersey City, New Jersey, Liberty State Park, non loin de Manhattan, USA, 11 avril, 06h17 – cinq minutes avant le lever du soleil.
— Tout est en place, à nous de jouer…
À la lumière de l’aube naissante, deux hommes à l’allure anodine sortent d’un van noir. L’un d’eux porte un grand sac de sport, l’autre inspecte discrètement les alentours.
La voie est libre.
Traversant le parc d’un pas alerte, ils ne songent pas un instant à profiter de la vue majestueuse sur l’île de Manhattan, encore nimbée dans la lumière bleutée d’un matin sans nuages.
— Plus que quatre minutes. Dépêche-toi !
Les bords de l’Hudson sont aménagés de manière à offrir au promeneur LA vue sur le cœur économique de l’Amérique : la fameuse skyline de Manhattan.
Une vraie carte postale…
Mais ça, les deux hommes n’en ont cure. Arrivés face à la balustrade qui longe les abords du fleuve, ils ouvrent leur sac pour en tirer une caméra professionnelle, ainsi qu’un solide trépied.
— Trois minutes.
Sitôt le matériel en place, le leader cadre une splendide vue panoramique, avec en son centre la One World Trade Center tower. C’est la plus haute tour de l’île, construite en lieu et place des tours jumelles.
Là où notre siècle a commencé…
Le leader jette un œil à son collègue :
— Deux minutes.
Autour d’eux, quelques badauds que l’heure et la fraîcheur matinale n’ont pas rebutés.
— Une minute.
Le ciel bleu nuit fait place à un liseré orangé, annonçant l’imminence du lever du soleil. Tout est calme. Étrangement calme pour cette ville qui ne dort jamais.
Trop calme.
— Dix, neuf, huit, sept, six…
Les premiers rayons du soleil font leur apparition, éclairant le sommet du One World Trade Center, qui luit à présent tel un joyau à la lumière du jour naissant.
— Cinq, quatre, trois, deux, un…
L’homme n’a pas le temps de terminer son compte à rebours que soudain, tout bascule. Une gerbe d’explosions d’une violence inouïe, déclenchée simultanément à tous les niveaux de la tour, noie cette dernière sous un déluge de feu qui embrase le gratte-ciel, transformé en torche ardente, au cœur de la ville.
Stupéfaction des passants. Cris d’angoisse. Seuls les deux hommes restent calmes. Eux savent que ce n’est que le début.
Et que c’est beau vu d’ici.
Quelques instants après, de nouvelles détonations retentissent.
Plus fortes.
Plus nombreuses aussi.
Cette fois, ce n’est plus un immeuble en particulier, mais l’ensemble de la skyline de Manhattan qui explose, dans un déchaînement infernal de bruit et de fureur, sous l’œil impassible de la caméra.
Le leader contemple avec satisfaction la destruction de la ville, emportée par les flammes et le fracas.
— Et l’aventure ne fait que commencer…
Son acolyte jette un œil par-dessus son épaule. C’est alors qu’il voit quelque chose. Quelque chose qui le fait blêmir.
— Chef, c’est quoi ce truc ?
2.
Quelque part…
Des roches rouges à la tombée de la nuit. Visions floues. Temps flou. Quelques conifères desséchés par la chaleur intense. C’est l’été. Il est là. Avec elle.
Oui elle.
Il ne sait pas qui elle est, mais assurément, c’est elle.
Elle est belle, elle est brune, son corps est svelte et élancé. Ses longs cheveux forment de larges boucles qui rougeoient à la lumière du soir.
Ils marchent ensemble au sommet d’un plateau rocheux, typique de l’Ouest américain. Elle lui semble de plus en plus belle. Elle porte une petite robe noire, plus adaptée aux soirées mondaines qu’aux balades en pleine nature.
Elle…
Elle se tourne vers lui, mais étrangement, il ne parvient pas à distinguer son visage. Et surtout pas ses yeux.
Il y a aussi ce grand rocher noir – mais est-ce réellement un rocher ? – qui se dresse là, devant eux. Il est immense. Une bonne vingtaine de mètres de haut.
Elle pose sa main droite à sa surface, confiante. Soudain le minéral noir de jais se met à irradier une lumière intense, plus brillante que celle du soleil.
Un bruit ample et grave, comme le grondement d’un tremblement de terre, se met à résonner. Un grondement d’apocalypse monte alentour telle une clameur infernale. On dirait le cri dément d’une nature devenue folle.
Tout tremble. Sauf elle.
La vision se brouille à mesure que le bruit et les vibrations gagnent en intensité. La chaleur de l’été se transforme en froid glacial.
Grelottements. Malaise.
Elle, au contraire, semble sereine. Étrangement sereine.
Au cœur de ce vacarme, elle prononce distinctement deux mots, deux simples mots, portés par sa petite voix douce :
— Sedona… lumière !
Puis il se réveille…
Ce n’était donc qu’un rêve…
Les tremblements et le grondement infernal nés dans le songe n’ont cependant pas disparu. Tout comme l’envie de découvrir l’identité de cette mystérieuse inconnue…
3.
Résidence étudiante, Brooklyn Heights, Brooklyn, New York, USA, 11 avril, 06h23.
Les yeux de Vincent s’ouvrent, comme montés sur ressorts. Il est en nage bien que transi de froid. Comme si la réalité avait décidé d’écrire une suite à son rêve.
Un rêve en train de virer au cauchemar.
De toute évidence, quelque chose ne tourne pas rond. Les fenêtres de sa chambre ont volé en éclats. Des centaines de débris coupants comme des lames de rasoir jonchent son édredon. L’air frisquet du matin s’engouffre par le trou béant, porteur d’une odeur âcre.
Le grondement sourd a fait place à un concert de sirènes stridentes. Voitures de Police, pompiers, ambulances. Une atmosphère bizarre, faite de tension, de stress et d’adrénaline est palpable. Le jeune homme jette un œil à son réveil :
6h24 du matin.
— Bordel, qu’est-ce qui se passe ? Le seul jour où j’aurais pu dormir un peu…
Intrigué, Vincent s’extirpe de ses draps. Alors qu’il est sur le point de poser pied à terre, il constate avec étonnement que le sol est lui aussi jonché de bris de verre. Il saisit alors ses pantoufles – heureusement à l’abri sous son lit – les enfile, puis se tourne vers ce qui reste de sa fenêtre.
Le spectacle qu’offre New York ce matin-là est apocalyptique.
Une épaisse fumée sombre monte de derrière les immeubles d’en face. Ces derniers lui bouchent la vue sur Manhattan. L’ampleur du nuage ne laisse cependant aucune place au doute : quelque chose de terrible vient de frapper la ville.
Aux fenêtres des bâtiments alentour, elles aussi comme soufflées par des explosions, d’autres New-yorkais assistent à ce spectacle, impuissants. Dans le ciel, les oiseaux fuient à tire-d’aile, tandis qu’un incessant ballet d’hélicoptères parachève ce tableau de fin du monde. Ne manque plus que l’air de la chevauchée des Walkyries et on se serait cru en plein Apocalypse Now.
— Qu’est-ce que…
Vincent n’a pas le temps de terminer sa phrase que quelqu’un frappe à sa porte.
— Ouvre Vince’, c’est Dylan !
Vincent Skyvington et Dylan Parker n’étaient qu’au sortir de leur adolescence lorsqu’ils se sont rencontrés, sur les bancs de la fac de médecine.
Vincent, originaire de Columbus dans l’Ohio, a toujours été un urbain dans l’âme. Dylan, c’est tout l’inverse. Ce dernier venait d’un petit village paumé, quelque part au nord-ouest de l’État de New York, non loin de la chaîne des Appalaches. Tout aurait dû les opposer, mais parfois, la vie fait bizarrement les choses…
Bien qu’étant devenus bons amis, chacun garde une part de mystère, restant pudiques quant à leurs vies respectives. Sur un plan professionnel, Vincent s’est spécialisé en ophtalmologie tandis que Dylan a opté pour la traumato’.
Encore vêtu de son seul caleçon et de ses pantoufles, Vincent s’empresse de lui ouvrir :
— Tu peux me dire ce qui se passe ?
Dylan jette un œil effaré à la vitre soufflée et aux bris de verre omniprésents, avant d’inviter son ami à le suivre :
— Viens mater la télé mec, c’est énorme !
Dans la hâte, Vincent enfile un Jean et un T-shirt, avant de rejoindre les parties communes de la résidence, où Dylan l’attend, vissé au poste.
— Tu peux croire ça ?
CNN, MSNBC, Fox News, toutes les chaînes passent en boucle les mêmes images : celles d’une Manhattan calme aux lueurs de l’aurore qui, soudain, part en fumée.
Le spectacle hypnotise les deux étudiants, leurs yeux rivés à l’écran. Dans la lucarne, entre les différentes estimations des pertes humaines toujours revues à la hausse, les journalistes se montrent tous plus alarmistes les uns que les autres, agitant le spectre du terrorisme de masse, des armes de destruction massive et, in fine, de la guerre.
— C’est pire que le 11 septembre…
Sur l’écran, toujours ces mêmes images en boucle. Le calme… puis la tempête.
— À ton avis, qui est derrière tout ça ?
Une pointe d’inquiétude s’est glissée dans la voix de Dylan. Vincent n’en mène guère plus large :
— Aucune idée…
— Un groupe terroriste ? Un État voyou ?
— J’en sais rien… mais j’aimerais savoir qui a filmé ça !
— Sans doute une caméra de surveillance…
— Impossible…
— Pourquoi ?
— …
Vincent se pince les lèvres puis continue, la voix chargée d’émotion :
— Avant… avant l’accident de mes parents, tu sais que je voulais étudier le cinéma, que je rêvais de devenir réalisateur…
— Oui…
— Alors crois-moi quand je te dis que ces images sont pro de chez pro. Le cadrage est parfait, l’exposition nickel, même quand la ville saute. Normalement, les images auraient dû être surexposées lors de l’explosion, alors que là…
Avoir une solide culture de l’image, ça aide à l’ère des fake news…
Dylan n’a pas le temps de répondre que son téléphone se met à sonner :
— Dylan Parker… oui… oui… il est avec moi… oui… tout de suite, on arrive !
— C’est qui ?
— L’hosto. Ils veulent qu’on rapplique illico. Avec ce qui vient de se passer, tu m’étonnes qu’ils ont besoin de tout le monde sur le pont…
- 4.
Dans les rues de New York, USA, 11 avril, 07h11.
Le trafic déjà intense en temps normal a fait place à un chaos indescriptible. Des policiers aux carrefours sont obligés de régler la circulation. Ça crie, ça hurle, ça klaxonne. Au beau milieu de cette foule grouillante, Dylan et Vincent, à bord de leur voiture :
— Fallait s’attendre à ce que ce soit le bordel !
— On n’est pas près d’arriver…
Il règne une ambiance détestable dans la ville. Quelque chose entre l’atmosphère du jeudi noir et de l’après Pearl Harbor. Dans les embouteillages, les insultes fusent. Le ciel ne cesse de s’obscurcir, noirci par les fumées de l’incendie géant qui a succédé aux explosions. À la radio, le maire de New York vient d’annoncer que la ville allait être placée en état d’urgence.
Soudain, la sonnerie du portable de Vincent retentit. Il décroche.
— Jenny ? C’est toi ?…
Après la mort de leurs parents, Jenny avait pris Vincent sous son aile, essayant tant bien que mal de reprendre le flambeau, jusqu’au jour où elle s’était trouvé un mari en la personne d’un jeune entrepreneur, resté comme elle à Columbus.
— Vince’, tout va bien ?
Une pointe d’anxiété est perceptible dans sa voix.
Visiblement, elle est déjà au courant…
— Oui, rassure-toi Jenn’. Tout va bien malgré ce que tu as pu voir à la télé…
— Qu’est-ce que je suis contente qu’il ne te soit rien arrivé ! T’imagines pas le flip quand j’ai vu que Manhattan avait été détruite par ces terroristes…
— Moi je vais bien, par contre, faudra remplacer les vitres de l’appart’. Là, j’ai juste mis un meuble devant, mais…
— Non Vince’, oublie l’appart’, rentre chez nous à Columbus. Je ne veux pas que tu restes là-bas, c’est trop dangereux. Ici tu seras en sécurité. Il ne se passe jamais rien à Columbus, et c’est tant mieux comme ça. Quant à tes études, il y a aussi des facs ici et…
— Mais Jenn’… j’ai du travail ici, une vie ici… La vie, ce n’est pas fuir comme tu l’as fait, c’est affronter les problèmes. Et pour l’instant, les problèmes sont ici…
— Pas de ça Vince’… écoute, je suis allée voir sur Twitter… il y a des rumeurs qui disent que d’autres villes de la côte sont également touchées. Tu n’es pas en sécurité là-bas…
Manque plus que ça. L’imagination débordante des twittos biberonnés à la sauce X-Files.
— Écoute… l’autre jour j’ai lu un tweet qui disait que Ben Laden n’est pas mort, mais qu’en fait il se planquerait en compagnie d’Hitler dans une base secrète, sur la face cachée de la Lune… donc les infos sur Twitter…
Jenny soupire.
— OK, d’accord, Twitter, c’est plein de fêlés, mais si je t’avais dit que Manhattan sauterait ce matin, tu m’aurais prise pour une dingue hier soir encore, alors…
— Alors oui, Manhattan a sauté, et du coup, je suis parti pour moi aussi exploser mon compteur d’heures sup’.
— Vince’, pour l’amour de Dieu, écoute-moi ! Ils disent aussi que les gusses qui ont fait ça n’en ont pas fini avec New York, que ce n’est qu’une question d’heures, que les autres quartiers vont sauter d’ici peu, et que…
À son tour, Vincent lâche un soupir.
Comment peut-elle…
— Jenn’…
…
— Jenn’… qu’est-ce que tu crois que Maman aurait aimé que je fasse en pareille situation ?
Silence.
Voilà. Elle a compris…
— Vince’… promets-moi de faire attention.
— Promis, Jenn’. Je t’aime.
— Moi aussi.
Vincent raccroche. Une larme perle sur sa joue.
Maman…
Dylan lui lance un regard entre tristesse et compassion :
— Ça va, Vince’ ?
— À ton avis ?
5.
Central General Hospital, Queens, New York, USA, 11 avril, 08h33.
L’hôpital est cerné de véhicules équipés de gyrophares. Des policiers et des militaires forment un cordon de sécurité, filtrant les entrées. Dylan et Vincent, enfin extirpés de l’immense embouteillage, arrivent sur place. Un officier de Police leur fait signe de passer leur chemin :
— Circulez, circulez !
Vincent exhibe sa carte d’internat au policier. Ce dernier leur intime de se garer sur le côté. D’un pas alerte, les deux jeunes médecins parcourent les quelques dizaines de mètres qui les séparent de l’entrée de l’hôpital. Alors qu’ils passent devant un groupe de soldats, Vincent croit saisir des bribes de conversations. Aussitôt, ses yeux s’écarquillent.
Ils viennent de parler de « ce qui vient de se passer à Baltimore »…
Comme mû par un réflexe, Vincent tend l’oreille. Immédiatement, les soldats changent de conversation, toisant ostensiblement l’interne un peu trop curieux.
Devant l’entrée du bâtiment, une noria incessante d’ambulances et de voitures de pompiers fait des allées et venues. Les blessés affluent en masse. Leur état en dit long sur la violence des explosions qui ont ravagé la ville.
— Urgence absolue, ‘laissez passer, urgence absolue…
Au moment où les deux internes s’apprêtent à franchir la porte de l’établissement, une nouvelle détonation retentit.
Énorme.
Terrible.
Titanesque.
Tout tremble. Les quelques vitres encore intactes sont aussitôt soufflées. Dylan et Vincent sont fauchés net par l’onde de choc. Autour d’eux, le temps est comme suspendu. Tout est silencieux, mais tout s’agite. Vincent comprend immédiatement la situation :
Je souffre d’un choc auditif. Ce n’est heureusement que passager…
Le premier son qu’il perçoit est celui de la voix de Dylan. Le jeune homme est en proie à la panique :
— Brooklyn, ces salauds ont fait sauter Brooklyn !
Vincent, pris de panique, se retourne et découvre avec stupeur une nouvelle colonne de fumée noire qui s’élève dans le ciel, venant se mêler à celle montant de Manhattan. Ses yeux hallucinés découvrent une réalité tout simplement trop incroyable pour qu’on puisse l’assimiler.
C’est pas possible. Mon chez moi. Mon dernier vrai chez moi.
Des reflets rougeoyants laissent deviner l’ampleur de l’incendie qui fait rage en contrebas.
Ça doit être l’enfer là bas… et dire qu’à quelques minutes près, on était parmi les victimes…
Le cœur du jeune interne se met à palpiter, tandis que son regard fixe comme hébété l’immense colonne de fumée, témoin du désastre.
Mais qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ?
Vincent n’a pas le temps de cogiter davantage. Une main ferme vient se poser sur son épaule :
— Évacuation, évacuation générale…
Hagard, l’interne n’a pas remarqué que les militaires s’étaient déployés, prenant possession du bâtiment, intimant à tous l’ordre de quitter la ville :
— Quoi ?
L’ordre se fait plus ferme :
— On évacue. On évacue toute la ville. L’état de siège vient d’être décrété. Ordre d’évacuer New York au plus vite…
Vincent n’en revient pas :
— Et les blessés ? Et les gens qui attendent nos soins ici ?
— Évacués vers d’autres hôpitaux, hors de la ville.
— Mais…
Le militaire prend un ton plus martial :
— ‘Discutez pas, c’est un ordre ! La ville passe sous commandement militaire. Si vous avez de la famille en dehors de New York, allez chez eux, sinon des tentes de survie vont être érigées et vous pourrez y être relogés en attendant de…
Dylan et Vincent restent interdits. Ils ne saisissent pas encore ce qui vient de se passer. Ou plutôt leur esprit refuse de comprendre. Autour d’eux, les militaires répètent inlassablement la consigne, l’air déterminé. Déjà les premiers civils quittent l’hôpital, obéissant aux ordres des soldats.
Celui qui les a abordé précédemment revient à la charge :
— Vous êtes toujours là ? Évacuation générale, qu’on a dit. Exécution !
Toujours éberlué, Vincent hasarde :
— Monsieur… je suis étudiant ici… j’habite à Brooklyn, mais je suis de Columbus, et lui est de…
— DeRuyter, près de Syracuse, État de New York.
Le militaire souffle avant de lancer :
— Alors rentrez chez vous, auprès de vos familles…
Avant d’ajouter, sur un ton grave :
— …de toute façon, si vous habitiez Brooklyn, il n’y a plus rien là-bas… remerciez Dieu qu’il vous ait épargné, car croyez-moi, c’est tout ce qu’il reste à faire…
Les deux étudiants échangent des regards incrédules. Même si leur formation médicale leur a appris à faire face à tout, rien ne peut vous préparer à un événement aussi inconcevable que celui qui se déroule sous leurs yeux.
— Mais nos affaires ?
— Elles étaient à Brooklyn ?
— Oui, à l’appart’…
Le ton du militaire se fait un brin cynique :
— Alors considérez ça comme un gain de temps pour votre déménagement…
Dylan et Vincent, encore sous le choc, se dévisagent mutuellement.
Affaire d’être moins seuls face à l’indicible…
— Vince, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Vincent laisse échapper un souffle, avant de répondre, fataliste :
Sa voix est celle d’un homme ayant déjà connu la fin d’un monde…
— Je crois que Jenny a raison : Il est temps de rentrer chez nous
6.
Interstate 87, Yonkers, Banlieue nord de New York, USA, 11 avril, 09h36.
Le ciel bleu du matin commence à se charger de nuages alors que les routes s’encombrent de voitures. Dylan et Vincent ont opté pour la sortie nord, tentant tant bien que mal de s’extraire de l’agglomération new-yorkaise. Tout autour d’eux n’est plus que chaos et improvisation. Bien qu’ils aient été parmi les premiers à prendre la route sitôt l’ordre d’évacuation donné, ils n’ont pu échapper à l’embouteillage monstre qui s’est aussitôt formé aux abords de la ville.
Dans les voitures, des familles entières, souvent en pleurs, tentent désespérément de s’enfuir de cet enfer qu’est devenu New York.
Des images comme on n’en voit qu’en temps de guerre…
Dans le rétroviseur, Vincent fixe un enfant, assis à l’arrière du véhicule qui les suit. Sa mère fait son possible pour le consoler, mais à l’impossible nul n’est tenu.
Au moins a-t-il encore ses parents…
Les gares ferroviaires de New York étant – sans surprise – fermées, Dylan et son ami ont convenu de faire un crochet par Syracuse afin de déposer Vincent à la gare, d’où il pourrait aisément prendre un train pour Columbus et rejoindre le domicile de sa sœur. Dylan rentrerait ensuite chez lui, dans son village natal.
À part ces quelques considérations d’ordre pratique, pas un mot n’est échangé dans l’habitacle. Les deux internes ne sont pas d’humeur à parler, préférant écouter les bulletins d’informations qui se succèdent à la radio.
10h40.
Lentement ils parviennent à s’extirper des bouchons, qui désormais paralysent New York.
Heureusement qu’on est parti à temps…
Le flot de véhicules se fait moins dense, un rythme de croisière s’installe sur l’interstate.
Un semblant de normalité dans cette journée de fous.
C’est alors que la radio interrompt brutalement ses programmes :
— Excusez-moi Bruce… je suis obligé de vous couper, car une terrible nouvelle vient de nous parvenir. Après New York, il semblerait que la ville de Baltimore ait à son tour été touchée. Nous ne pouvons pas vous en dire plus à l’heure actuelle, mais comptez sur nous pour vous tenir informés dès que nous en saurons davantage…
Dylan écarquille les yeux :
— Baltimore ! C’est quoi ce délire !?
— C’est donc de ça qu’ils parlaient ce matin…
— Quoi ?
— Quand on est arrivés à l’hosto, juste avant que ça ne saute, j’ai entendu des types en treillis parler de quelque chose à Baltimore, et quand ils m’ont repéré, ils ont changé de sujet direct…
— Et c’est maintenant que tu me dis ça ?
— Écoute mec, je n’étais pas sûr d’avoir bien entendu, mais là, c’est quand même strange…
— Grave !
Soudain, un voyant du tableau de bord se met à clignoter.
L’essence.
— Là on peut encore rouler quelques bornes mais après, va falloir faire le plein. ‘Faut d’ailleurs en profiter avant qu’il y ait rupture de stock.
— Si on pouvait manger un bout au passage, ça ne serait pas du luxe vu la route qui nous attend…
7.
Sur une aire d’autoroute au nord de New York, USA, 11 avril, 11h14.
Idéalement situé face à la station-service, un McDonald’s. Dylan et Vincent y entrent sans mot dire.
À l’intérieur règne une atmosphère lourde, aux antipodes du monde coloré et pétillant associé à ces lieux. Pas de musique comme à l’accoutumée, mais un téléviseur accroché au mur, vers lequel tous les regards convergent. Même les serveurs semblent ailleurs, comme happés par les événements.
Sur l’écran de la télévision, l’image d’une caméra à bord d’un hélicoptère survolant une ville en ruine. On croirait voir les images de certains quartiers de Londres, de Dresde ou d’Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un bandeau rouge en bas de l’écran en mentionne froidement l’origine :
En direct de Baltimore.
Ou plutôt du peu qu’il en reste.
Dylan et Vincent en restent bouche bée, bloquant sans même s’en apercevoir la file d’attente du restaurant.
Un homme, la bonne cinquantaine, apostrophe Vincent :
— Tout ça, c’est les bougnoules ! Maintenant on va leur casser la gueule, on va raser leur pays d’enfoirés et les réduire en bouillie que même les chiens errants n’en voudront pas pour bouffer !
— Calmez-vous, monsieur, nous ne savons pas encore qui est derrière tout ça…
— Me calmer ? Après tout ça vous voulez que je me calme ? Je vais vous le dire tout de suite, espèce de petit imbécile, c’est à cause de mauviettes comme vous qu’on en est là ! Ça fait longtemps qu’j’le dis, ces boucaques, ‘faut les atomiser, les a-to-mi-ser !
Le serveur vient couper net cette discussion, sur le point de s’envenimer :
— Que désirez-vous ?
À présent attablés, les deux étudiants avalent leurs Big Mac Coca sans faim, les yeux rivés à l’écran. Les images qu’il déverse ne sont pas de nature à ouvrir l’appétit. Dylan est le premier à décrocher, alors que Vincent reste comme hypnotisé par l’écran.
— Au fait Vince’, t’as déjà dit à ta frangine que tu rentrais ?
— Non, t’as raison, je vais l’appeler.
Répertoire. Jenny. Appel en cours… bip bip bip bip… Ça sonne dans le vide.
Vincent essaie une nouvelle fois.
Répertoire. Jenny. Bip bip bip… Sans succès.
— Alors ?
Changement de stratégie. Cette fois, le jeune homme compose manuellement le numéro. Ses doigts pianotent de plus en plus fébrilement sur le clavier de son smartphone.
Bip bip bip…
— Ça ne répond pas ?
— Non.
— Elle l’a peut-être coupé ?
— Elle ne le coupe jamais, c’est une vraie geek. Et même s’il était coupé, il y aurait son répondeur, alors que là…
Bip bip bip...
Des sueurs froides envahissent Vincent.
Jenny…
Il essaie à nouveau. Bip bip bip.
Pourtant il y a du réseau ici…
Soudain, le jingle des Breaking news retentit. Vincent lève la tête, craignant déjà le pire. À l’écran, Bernie Scofield, le Président des États-Unis, s’apprête à prendre la parole depuis la Maison-Blanche, debout devant un pupitre surmonté de deux micros, la mine grave. À son apparition, une clameur monte dans le restaurant, avant de faire place à un silence de mort.
Tout le monde écoute, tout le monde a compris que l’histoire est en marche.
— Mes chers compatriotes, citoyens des États-Unis d’Amérique, je tiens à être à vos côtés en ces moments difficiles que traverse notre pays. Nous faisons face à une menace d’un genre et d’une amplitude extrême, comme jamais notre Nation n’a eu à en connaître par le passé. Même les heures sombres de la guerre civile, même le funeste 11 septembre 2001 risqueront bientôt de n’être que des événements anodins, à côté de ce que nous vivons… et que nous nous apprêtons sans doute à vivre à nouveau, dans les heures à venir. D’abord New York ce matin, frappée par deux fois, puis Baltimore, rayée purement et simplement de la carte, voilà à présent que…
Submergé par l’émotion, le Président ne parvient pas à terminer sa phrase. Le rythme cardiaque de Vincent s’accélère tandis que dans sa tête, une pensée tourne en boucle, virant à l’obsession :
Pas Columbus, pitié, Pas Columbus…
Après avoir repris son souffle, le Président se ressaisit et continue, terrible :
— …que la ville de Columbus, Ohio, vient à son tour d’être frappée par une déflagration, d’une puissance plus grande encore que celle qui a mis à genou les deux autres villes de notre grand pays…
Un bandeau annonçant la mort d’au moins un demi-million de civils apparaît à l’écran. Vincent s’effondre, terrassé par le choc. Sa tête vient s’abattre sur la surface de la table, juste à côté de son smartphone, qui continue à biper dans le vide.
— …sachez, mes chers compatriotes, que ces crimes ne resteront pas impunis. Où que se cachent leurs auteurs, nous les poursuivrons, nous les traquerons, et nous les vaincrons. Que ce soit bien clair : les États-Unis d’Amérique n’ont jamais cédé face aux menaces, et nous ne céderons pas cette fois-ci. Soyez-en sûrs, mes chers compatriotes, nous finirons par infliger un traitement exemplaire aux coupables de ces horreurs…
Vincent tourne mollement la tête afin de suivre l’intervention du Président. Son corps est amorphe, seule la stupéfaction qui l’envahit semble le maintenir en vie :
— J’espère bien qu’on va les faire morfler, ces salauds !
Au cœur de l’émoi provoqué par l’annonce, seul Dylan prête attention à son ami. Ses mains viennent se poser sur celles de son collègue, en signe de soutien.
— T’es pas seul mec, je suis là…
À l’écran, le Président continue. Jusque là compatissante, sa voix devient ferme, à la hauteur des décisions qu’il s’apprête à annoncer :
— …par conséquent, comme il devient tristement clair que ceux qui sont derrière ces atrocités ne s’arrêteront pas là, il est de mon devoir de prendre dès maintenant des mesures exceptionnelles, afin de vous protéger de ces… monstres. J’ai donc décidé d’élever le niveau de sécurité au maximum sur l’ensemble du territoire, mais également de déclarer notre Nation en état de guerre. Cela signifie des pouvoirs extraordinaires accordés, pour un temps limité, mais nécessaire, à nos forces armées…
— Et qu’ils les butent tous, jusqu’au dernier !
La voix de Vincent n’est plus qu’un soupir.
— … par ailleurs, afin d’éviter autant que possible les pertes humaines inutiles et cruelles pour nos concitoyens, j’ai décidé l’évacuation totale de toutes les villes de plus de deux cent mille habitants. J’ai bien dit l’évacuation totale de toutes ces villes. Toute la communauté nationale devra être solidaire de ces réfugiés d’un nouveau genre. Je vous demande donc, chers concitoyens des villes et villages non directement concernés par cette mesure, de bien vouloir faire tout, je dis bien tout, ce qu’il est possible pour accueillir un maximum de ces réfugiés chez vous, à vos domiciles, et de les intégrer à vos foyers. Quant à ceux qui ne pourront pas être relogés, des tentes…
Vincent, affalé, regarde le Président parler. Un air inexpressif remplace à présent la colère sur son visage.
À nouveau son monde vient de s’écrouler.
Quelques clients attablés alentour remarquent l’état du jeune homme. L’un d’entre eux le secoue légèrement.
— Ça va monsieur ?
Incapable de répondre, Dylan se fait son porte-parole :
— Il est de Columbus…
Inutile d’en rajouter. Tout le monde a compris. Des regards compatissants se posent sur un Vincent en pleine liquéfaction. Seul le vieux raciste bougonne dans son coin :
— Ça lui apprendra, à ce petit con…
Dylan, inquiet, se penche sur son ami. Ce dernier semble vouloir articuler quelque chose, mais les mots peinent à sortir :
— Je… je peux venir chez toi… ?
S’en suit a un bref instant de flottement, puis enfin Dylan acquiesce :
— Oui mon pote. Bienvenu chez moi…
La suite dans le livre 🙂
🎧 Extrait audio exclusif –
Écoutez le premier chapitre de C’est arrivé en avril
Plongez dans l’univers de C’est arrivé en avril en version audio. L’auteur vous lit lui-même le premier chapitre du roman. Une scène haletante qui débute au large de Manhattan, au matin du 11 avril, juste avant que l’enfer ne se déchaîne…
Durée : environ 1:29 minutes.
👉 Laissez-vous emporter par la voix de Philippe Meisburger et vivez l’histoire comme si vous y étiez.

Chroniques
C’est arrivé en avril a déjà séduit de nombreux lecteurs et blogueurs littéraires. Voici quelques extraits de chroniques qui soulignent le rythme haletant du roman, la profondeur des personnages et l’originalité de son univers :
Découvrez en images quelques extraits des chroniques et retours de lecteurs reçus par C’est arrivé en avril :






Vous pouvez vous aussi voir votre chronique mise à l’honneur, si vous la publiez sur votre blog, votre bookstagram, sur Amazon ou Babelio.
(Tenez-moi au courant de votre publication).

Pour quels lecteurs ?

C’est arrivé en avril s’adresse aux lecteurs et spectateurs qui aiment les récits haletants mêlant science-fiction, survivalisme et complots machiavéliques. Vous pourriez y retrouver des échos des œuvres suivantes :
- Rencontres du troisième type (Steven Spielberg) → pour le rôle ambigu des humains vis-à-vis aux extraterrestres et le rôle des enfants auprès d’eux.
- Independance day (Roland Emmerich) → pour le côté spectaculaire, brut et brutal.
- Oblivion (Joseph Kosinski) → pour le mystère et les faux-semblants.
- Abyss (James Cameron) → pour le rapport à l’inconnu.
- District 9 (Neill Blomkamp) → pour la vision sombre de l’humanité.
Si vous avez aimé les romans suivants :
- Dome (Stephen king) → pour le mystère en vase clos
- Autre monde (Maxime Chattam) → pour le mystère qui débute dans la vie courante, et nous glisser lentement vers l’incroyable.
- La route (Cormac McCarthy) → pour le road-trip post-apocalyptique.
- Sphère (Michael Crichton) → pour le mystère lié à l’entité au coeur du roman.
À qui s’adresse C’est arrivé en avril ?
Ce roman s’adresse à différents profils de lecteurs. Pour vous aider à vous situer, voici trois portraits fictifs inspirés de mon lectorat habituel :

«Je m’appelle Thomas. J’ai toujours été fasciné par les histoires où la science rencontre l’action et le suspense. J’aime quand une intrigue me pousse à réfléchir tout en me tenant en haleine. Dans mes lectures, je cherche à vivre chaque émotion comme dans un bon film, avec un univers crédible et des héros complexes.»

«Je m’appelle Camille. Ce que j’adore, c’est ressentir la profondeur des sentiments dans un monde bouleversé. J’aime que l’amour et l’espoir traversent les pages, même dans les pires moments. Pour moi, une bonne histoire doit mêler émotion, tension et poésie.»

«Je m’appelle Nicolas. Je suis passionné par les récits où la survie est une vraie épreuve d’ingéniosité et de courage. J’apprécie les héros qui ne comptent que sur leur ruse et leur débrouillardise. Pour moi, une histoire doit être réaliste, intense et toujours pleine d’action.»
👉 C’est arrivé en avril séduira particulièrement :
- 🔬 Ceux qui aiment quand la science et le suspense se mêlent.
- ❤️ Ceux qui recherchent des récits intenses où l’amour et l’espoir tiennent tête au chaos.
- ⚔️ Ceux qui vibrent avec des histoires de survie, d’action et de courage.
Rappel : Ces portraits sont fictifs. Ils représentent des archétypes de lecteurs imaginés à partir des retours les plus fréquents et des tendances de mon lectorat.

Principaux personnages
Les héros de C’est arrivé en avril sont au cœur du suspense et des émotions du roman. Entre complots, fin du monde, vie extraterrestre et bien plus encore, chacun d’eux joue un rôle décisif dans cette aventure où le monde est en jeu.
Découvrez leurs portraits :
👉Vincent · Karine · Dylan · Le général Skinner
Vincent
Vincent avait tout pour être heureux. Son rêve ? Il l’avait trouvé : il sera cinéaste. Oui mais ça, c’était avant. Avant que ses parents ne meurent dans ce stupide accident de voiture. Devenu orphelin au sortir de l’adolescence, ses rêves d’une vie d’artiste se sont écrasés sur le mur de la réalité. Mais là où d’autres se seraient laissé sombrer dans le néant, lui a fait de cette épreuve une force, y puisant celle de devenir médecin. À vingt-six ans, il est à présent interne en médecine, au département ophtalmologie du Central General Hospital dans le Queens, à New York.
Pourtant de ses rêves d’images lui est restée une sérieuse culture en la matière. Une culture qui lui donne une longueur d’avance sur les autres à l’ère des manipulations médiatiques de masse. Quand les premières images des événements du 11 avril seront diffusées, et si c’était lui qui, le premier, comprenait que quelque chose de bien plus louche qu’il n’y paraît se trame là dehors ?

Karine
Karine avait elle aussi trouvé sa voie. Pour elle aussi ce serait l’image. La photographie plus précisément, un art dans lequel la jeune femme était très douée. Était ? Hélas oui, car pour elle aussi, les rêves se sont brutalement envolés par un beau jour du mois d’août de ses seize ans où sa route a croisé celle d’un braqueur qui l’a prise en otage et qui, dans un geste de folie, lui a logé une balle en pleine tête. Karine n’en est pas morte. Ses nerfs optiques si. Verdict du corps médical : Karine restera aveugle à vie.
Pourtant Karine garde en elle un espoir fou. Pour une raison qui lui échappe, elle est persuadée qu’un jour elle recouvrira l’usage de ses yeux. Que pour cela, il lui suffira de se rendre à Sedona (Arizona) et miraculeusement la lumière et les couleurs qu’elle chérissait tant lui reviendront. De cette certitude, Karine n’en a cependant jamais parlé, de peur de passer pour une folle.
Mais quand suite aux événements du 11 avril tous les indices pointeront en direction de Sedona, l’évidence risque de s’imposer : tout est lié, et tout se résoudra à Sedona. Pourquoi ? Comment ? Mystère. Mais ce que Karine ignore, c’est que son voyage va la confronter à des ténèbres bien plus sombres que celles dans lesquelles elle se trouve plongée…

Dylan
Dylan n’a jamais vraiment rêvé. S’il était sur le point de devenir médecin, c’est davantage par pragmatisme : la médecine est un métier qui paie, alors autant devenir médecin si on en est capable.
Dylan n’est pas du genre expansif, ni particulièrement ouvert aux sentiments. A-t-il seulement parlé de sa soeur Karine à Vincent ? Jamais. À sa décharge, la jeune femme lui a demandé de taire son existence, ne voulant pas que l’on s’apitoie sur son sort.
Si Dylan étudie à New York dans la même faculté que Vincent – c’est d’ailleurs même là-bas qu’ils se sont rencontrés – sa famille habite dans un petit village, non loin de la Pennsylvanie. Et si lors des événements du 11 avril son village devenait subitement la meilleure planque pour son ami Vincent, un pur citadin ?
Mais si Vincent devait le rejoindre dans son village, ne risque-t-il pas de découvrir Karine… et les mystérieux secrets qu’elle cache ?


Le général Skinner
Personne ne le connaît vraiment, et à ses yeux, c’est tant mieux. Il est des choses qui ne peuvent s’obtenir qu’en agissant dans l’ombre, pour n’entrer en pleine lumière qu’au moment de son triomphe.
Pour lui, les événements du 11 avril sont synonymes d’opportunité. Enfin, il pourra mettre ses plans à exécution. Mais sait-il seulement que le succès de ces derniers repose intégralement sur la complicité d’une jeune aveugle habitant à des milliers de kilomètres de là, dans un petit village non loin de la Pennsylvanie ? Une aveugle plongée dans des ténèbres qui n’atteindront pourtant jamais le degré de noirceur de l’âme de l’infâme général.
Une chose est sûre : rien ni personne ne se mettra en travers de son chemin. Il est prêt à tuer père et mère pour réussir son projet. Même tuer l’univers entier ne lui poserait aucun problème. Donc s’il devait sacrifier Karine et Vincent sur l’autel de son ambition, croyez-vous qu’il hésiterait ne serait-ce qu’une seconde ?


La chanson officielle
Surprise ! À l’occasion de la sortie du roman C’est arrivé en avril, j’ai écrit, composé, interprété et produit un slam illustrant les péripéties de mes héros. Vous pouvez la découvrir ci-dessous…
Lire les paroles de ce slam
Tout commence par un d’ces rêves
Que tu fais quand tu es gamin
Mais la vie ne fait pas de trêve
Et te fait sortir du chemin…
Jusqu’au jour où c’qui vit en toi
Ne demande qu’à exploser
Suffit juste de trouver sa voie
Pour enfin se réaliser
Quarante piges il faut que ça sorte
Et là soudain j’ai un flash
J’entrevois enfin la porte
Pour que mon imaginaire se lâche
Hop je charge le traitement de texte
Pour écrire toutes les histoires
Plus le temps de tergiverser
Maintenant il faut y’aller
D’un côté la belle Karine
De l’autre côté Vincent
Unis face au Général
Le sort du monde en dépend !
Au début explosent les villes
C’est arrivé en avril
Notre monde est sur le grill
Dans mes aventures d’avril
Sous mes doigts mes rêves prennent vie
‘Y a mes héros qui s’enfuient
Karine, Vincent, allez-vous en !
Vivez votre vie dans mon roman !
Là chapitre après chapitre
Vos aventures enfin prennent sens
Crois-moi j’ai même déjà le titre
Pour moi c’est comme une évidence
Les péripéties s’enchaînent
Comme dans un film d’Hollywood
Prêt à péter l’box office
Rien qu’avec mon Libre office
Allez, courez et vengez-moi
Et mes années de galère !
Je n’veux connaître qu’une seule loi :
Celle de l’imaginaire roi !
D’un côté la belle Karine
De l’autre côté Vincent
Unis face au Général
Le sort du monde en dépend !
Au début explosent les villes
C’est arrivé en avril
Notre monde est sur le grill
Dans mes aventures d’avril
Sur l’clavier mes doigts s’agitent
Quand mes héros prennent la fuite
Vers l’infini et au-delà !
Vers une fin qu’tu n’devineras pas !
Et les chapitres défilent
Sous les yeux de mes lecteurs
Car mon livre est dans ta ville
Va l’chercher, n’aie donc pas peur !
Les jours où la terre s’arrêta
Mes persos s’ront seuls au monde
L’humanité retrouvée
L’enfer ça sera les autres
Il faudra aller plus haut
Vers le dénouement final
Vous allez tomber de haut !
Ça sera tout sauf banal…
D’un côté la belle Karine
De l’autre côté Vincent
Unis face au Général
Le sort du monde en dépend !
Au début explosent les villes
C’est arrivé en avril
Notre monde est sur le grill
Dans mes aventures d’avril
J’vous promets de l’évasion
Made in imagination
Percer le ciel jusqu’aux étoiles
Pour vous en mettre plein les yeux
Puis arrivera le mot fin
Il sera temps de nous quitter
Mais dans vos imaginaires
Il y aura un peu de mes rêves…
Il y aura un peu de mes rêves…
Il y aura un peu de mes rêves…
D’un côté la belle Karine
De l’autre côté Vincent
Unis face au Général
Le sort du monde en dépend !
D’un côté mes rêves de jeunesse
Que vous voyez réalisés
N’oubliez pas quand vous l’lirez…
De quel voyage ce livre est né…





